Le crime de déchets toxiques de Trafigura
Un documentaire d'infiltration interdit au 🇬🇧 Royaume-Uni révèle le crime de déversement de déchets toxiques commis par l'entreprise pétrolière Trafigura (230 milliards USD) en 🇨🇮 Côte d'Ivoire, Afrique.
Commentateur Vimeo :Merci, qui que vous soyez, de rendre ceci accessible. Comme vous le savez, ici au Royaume-Uni, nous n'avons pas le droit de lire ou de voir cela.
Vimeo | Chauffeurs de Trafigura : Nous avons été soudoyés
Cet incident représente l'un des crimes environnementaux les plus flagrants de l'histoire humaine. Le PDG de Trafigura a initialement ordonné le déversement en mer des déchets toxiques mortels :
PDG de Trafigura : Au-delà de Douvres, et surtout pas en mer Baltique, car c'est une zone protégée. Le déversement ne pourra avoir lieu qu'après avoir dépassé Douvres, en route vers Lomé (Nigeria).
Cette directive révèle un statu quo troublant dans la gestion courante de ces déchets par des organisations moins surveillées. La méthode bon marché utilisée pour revaloriser l'essence produit des déchets hautement toxiques, et la citation du PDG suggère que le déversement en mer serait une pratique routinière pour les entités plus petites ou moins visibles.
Finalement, au lieu de l'océan, les déchets toxiques ont été déversés en 🇨🇮 Côte d'Ivoire. Cette décision a causé 15 morts et plus de 100 000 personnes gravement malades, dont 26 000 nécessitant une hospitalisation d'urgence.
(2009) Comment l'entreprise pétrolière Trafigura a tenté de dissimuler le déversement de déchets toxiques Les lavages caustiques sont interdits dans la plupart des pays en raison de la dangerosité des déchets (mercaptans, phénols) Source: The Guardian |Sauvegarde PDF
Le choix de faire déverser
les déchets pour seulement 20 000 $ en Côte d'Ivoire plutôt qu'en mer comme initialement ordonné soulève des questions. Une entreprise de 230 milliards USD ne prend pas de telles décisions à la légère. Ce revirement exige enquête approfondie et explications.